"Les cheveux épars, les sens foudroyés, je remonte dans le temps recherchant les empreintes de tes pieds. Une voix traînante, imprégnée de lumière, me dit que des gens sont morts lors des guerres des colonies. Des bateaux sur la mer et des mères qui pleuraient, voilà les lambeaux d' un passé tristement oubliés, pour des rêves sans lendemain, des chimères illusoires, des fantômes ahuris par leurs propres phantasmes. Sous un soleil de plomb, tes lèvres du Maghreb, ta peau mâte, m' ensorcellent paisiblement, à tout jamais, sous les miroitements de l' eau qui frétille, sous ce vent enragé par des amours contrariés.Assise sur un rocher, les pieds dans le sable, c' est la mer qui divague, avec ses vagues insolentes, qui me narguent, riantes, sous les lambeaux du passé."
Texto: Claudia
Imagem: Fotograma de "Sous le Sable"
6 comentários:
Thank you so much, Mr. Lynch :-)
Mil vezes obrigada.
Eu acho q este texto da Cláudia é um dos textos mais belos q já li.... :-)!
E adoro o filme "sous le sabe" ;-)
Merci, SGC.
Claudia;
Não tens que agradecer. Como disponho aqui no meu cantinho passagens de textos que aprecio, resolvi também transcrever "À la Mer". O mérito é todo teu.
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SGC;
Adoro este texto da amiga Cláudia.
"Sous le Sable"... 5 estrelas. Adoro o cinema de François Ozon.
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Mais la mer nétoie et purifie, fonction de l'eau qui vie en nous, où dans laquelle l'on peut se baigner. Belle image de la mer qui détruit le passé en lambeau.
Belo.
Jguerra;
Oui, Cláudia a construit une image très belle de la mer. Et tu aussi!
;-)
Dans le film "Sous la Sable" son pouvoir est immense... destructeur!
Abraço
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